Ça commence à sentir l’été! Pour moi, le vrai lancement de la saison estivale, ce sont les festivités entourant le Grand Prix du Canada. Cette année, il y a de quoi célébrer : c’est la 40e édition de la F1 à Montréal! Parmi toutes les célébrations entourant le Grand Prix cette année, une en particulier a retenu notre attention : le party du 10e anniversaire de la revue Dress to Kill!
C’est au Bar George de l’hôtel Mount Stephen qu’aura lieu l’événement, le 6 juin, qui promet d’être somptueux et riche en émotions. On y attend vedettes, personnalités de la mode, influenceurs! Non seulement ça promet d’être une soirée mémorable, mais j’aimerais aussi souligner le fait que le magazine célèbre ses 10 ans d’existence! Dans une période où les médias écrits et imprimés doivent se redéfinir, Dress to Kill a su perdurer et continue de briller.
Nous avons profité de l’occasion pour apprendre à mieux connaître l’équipe derrière Dress to Kill. Sylvain Blais, directeur artistique, éditeur en chef et cofondateur de DTK a accepté de répondre à nos questions. Blais nous a parlé de son processus de création et comment l’équipe trouvait ses idées pour le magazine.

« Pour ce qui est de la création, bien, les idées viennent littéralement de partout; autant de l’actualité, des réseaux sociaux, des tendances mode, ou des courants sociaux. Je crois que la mode, à cause de son éternelle quête de renouvellement, est la meilleure forme d’art pour refléter la société et ses courants sociaux. La mode et les images de modes dépeignent très bien l’Air du temps. A chaque numéro nous faisons des meetings de créations avec nos journalistes, éditeurs et éditeurs mode ils nous suggèrent des selon le thème choisi pour chaque numéro. Ensuite on part en recherche pour approfondir le contenu et on commence la production des textes et des shootings photo. »
Comment Dress to Kill choisit les créateurs et mannequins qui feront partie de leurs éditions?
« Les gens qui nous entoure nous inspirent c’est certain car nous avons la grande chance d’être entouré de talents extraordinaires.
En étant un magazine indépendant, bien ça nous donne la liberté de choisir de nos sujets et nos équipes. Nos valeurs personnelles et nos coups de coeur y jouent beaucoup dans le choix des gens que l’on veut mettre de l’avant et des talents avec qui ont travail.
C’est certain que ce qui se passe à l’international chez les grands créateurs, photographes, mannequins et stylistes nous inspire beaucoup. C’est d’ailleurs ce qui nous a aussi inspirés à faire le Dress To Kill car nous avons tjrs considéré que parmi les talents d’ici y en avait beaucoup avec un talent de calibre international. La formule de DTK, dès son lancement était simple; faire rayonner ce talent local à travers les talents internationaux. Donc, dans le Dress To kill, vous pouvez trouver un article de fond sur le designer Denis Gagnon dans le même numéro ou on y trouve un article exclusif avec les designers internationaux Viktor & Rolf par exemple. Autant que vous pouvez voir des vêtements de Marie Saint Pierre, Unttld, Duy, etc. dans les shooting mode aux côtés de Vuitton, Chanel, Gucci. Nos équipes photo (photographes, stylites, maquilleurs, coiffeurs, modèles) sont parmi les meilleurs talents au Canada, et ils contribuent tous à créer des visuels dignes de plus grands magazines internationaux. »

Pourquoi la revue Dress to Kill s’est-elle associée à la Formule 1?
« Simplement pour pouvoir faire rayonner cette superbe communauté mode d’ici. La semaine de la F1 attire plein de gens importants de l’étranger, mais cette semaine crée surtout déjà une ambiance propice à la fête et a ce genre de party glamour. Malgré tous les partys déjà prévus durant cette semaine, il n’y avait rien d’autre comme ça, pour faire rayonner le milieu de la mode d’ici donc nous avons pris l’occasion d’en profiter. »

Montréal est-elle une ville favorable au monde de la mode?
« Oui et non. Je m’explique : Montréal est une ville extraordinaire, la culture y est florissante, mais malheureusement l’économie est limitée, et il y a peu de soutien des gouvernements. Donc la culture mode au Québec n’est pas assez développée. La culture mode en France et en Italie ne s’est pas développée du jour au lendemain, et pourtant le milieu de la mode est un des secteurs économiques les plus importants pour ces pays. Ici il y a le potentiel important pour ce qui est de développer le milieu de la mode pour qu’il devienne un secteur économique important justement à cause du potentiel des talents, école et ressource disponible et internet. La culture mode d’ici c’est comme un diamant brut qu’il faut maintenant tailler.
Le Dress to Kill après avec sa mission de faire rayonner les talents locaux dans le format papier pendant maintenant 10 années, se donne maintenant la mission de se développer en ligne pour faire que ce rayonnement dépasse les frontières et s’ouvre au marché mondial. Mais pour y arriver, on aura besoin de soutien, c’est certain, le potentiel est énorme. »
Comment Montréal se démarque-t-elle par rapport aux autres villes du monde, en monde et en F1?
« Montréal est une ville cool, point! L’été encore plus cool point. Il faut dire qu’à Montréal, le mix des cultures et l’ouverture des gens font toute la différence et donne une chaleur incomparable à Montréal. Ici les partys et la culture club a toujours été incomparables et reconnus mondialement depuis les années 50 avec ses cabarets de Jazz, ses clubs disco des années 70s, des raves des années 90, a aujourd’hui avec ses festivals. La mixité de la clientèle fait les meilleurs partys, dans un party comme ceux du Dress to Kill, on y trouve un mix de rencontres improbables. On y trouve de fashionistas, des mannequins, des jeunes ou des vieux, des hommes ou femmes, des gays, des straights, des fashions freaks, des gens importants des milieux d’affaires ou de la mode, des vedettes, et des nobodys. Bref, c’est ce qui fait la magie du party, le mix des genres, mais bien sûr la bonne musique lol. »
10 ans, c’est un bel anniversaire, surtout pour une revue indépendante. Comment expliquez-vous votre succès?
« L’indépendance, car chez nous on fait à notre façon les choses, et la recette sans vouloir tout dévoiler, c’est la passion avant tout. Au fil des années nous sommes restés les mêmes et surtout nous sommes restés intègres et authentiques face à nos valeurs et les gens avec qui on travaille. Étant nous-mêmes des artistes, nous avons toujours compris, respecté, admirer et donner la place aux créateurs pour créer la magie que l’on trouve dans le magazine.
En cette période de crise des médias, en étant indépendant et avec une petite équipe, bien on peut plus rapidement s’adapter aux nouvelles réalités du marché. Les tendances en achat média ont changé tellement vite, et le modèle habituel de la publicité ne fonctionne plus. Avant, on vendait surtout la visibilité a une marque selon les ventes de magazines, maintenant, avec des ventes en chute libre surtout pour les magazines mass media, bien ces magazines ne peuvent plus donner aux annonceurs ce qu’ils voulaient initialement. Nous a d’abord une niche, donc on a un target de lectorat plus ciblé et de qualité. Ensuite bien pour rejoindre cette clientèle on créer une histoire autour de la marque pour aller chercher leur engagement.
Nous chez Dress To Kill on travaille hands on hands avec les annonceurs, et on crée une qualité de contenu qui est authentique et surtout 100% faite par nous. C’est très tendance de créer du contenu pour les marques, et de faire du contenu de qualité en ce moment avec cette marre de contenu vide de sens, bien ce contenu de qualité est plus engageant pour le lecteur et donc plus payant pour les annonceurs.
Maintenant nous misons à développer et exploiter ce contenu de qualité en ligne, car bien sûr ça se passe surtout là-dessus maintenant. Nous désirons tjrs imprimer un magazine de qualité, car on croit que ce produit niche à sa place, et que l’expérience en soit de regarder un magazine est une expérience agréable, belle, et unique qui nous délivre enfin de lemprise sur nous de nos ordinateurs et téléphones intelligents. »