Samedi dernier a eu lieu l’une des avant-premières mondiales du nouvel opéra Ariella à la Maison symphonique de la Place des Arts. Inspiré des romans d’Ariella Kornmehl, le spectateur a été amené à explorer le deuil au travers d’une famille traditionnelle. L’amour, la perte d’un être cher, la résilience sont au cœur de cette belle histoire touchante.

C’était la première fois que j’assistais à un opéra de ma vie. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre outre ce que je peux voir dans les films. C’est tellement calme et silencieux. Chaque fois qu’une chanson était terminée, l’envie d’applaudir me prenait, mais je devais me retenir par respect pour tous (un p’tit conseil, n’y allez pas si vous avez la méga toux 😉). Les rôles de solistes seront portés par les talentueux Aline Kutan, Myriam Leblanc, Eric Laporte et Enzo Sabbagha dans les rôles d’Ariella, de sa mère, d’Ariella, de son père et de son frère et ils étaient accompagnés de l’orchestre Ensemble classico-moderne et du compositeur Jaap Nico Hamburger. J’ai particulièrement aimé le segment de Enzo Sabbagha et de Myriam Leblanc avec leur chanson rap opéra. C’était très rafraichissant.

Juste avant l’opéra, les spectateurs ont eu la chance d’assister à une représentation du pianiste Jean-Philippe Sylvestre que j’ai également découvert où il a pu nous jouer le Concerto pour piano n° 2 de Rachmaninov.
C’était une belle soirée organisée par GFN productions.