Cette fin de semaine ensoleillée, je me suis dirigée vers Place Bonaventure afin d’aller faire un tour au Salon International de la Femme Noire. Étant moi-même une femme noire, je ne vous cache pas que j’étais assez curieuse/sceptique de voir ce qui serait proposé, est-ce que ça allait tomber dans la caricature? Est-ce que ça serait axé beauté? Bref, j’avais la tête pleine de points d’interrogation et je me suis dit qu’emmener mon petit garçon de huit dans cette aventure ne serait pas une si mauvaise idée.
Le Salon International de la Femme Noire : une célébration en bonne et due forme de la femme noire
« Mais quel est le but d’un tel salon? » Fut la première question m’ayant traversée l’esprit, et bien figurez-vous que le Salon International de la Femme Noire vise à célébrer la femme noire et métissée d’hier et d’aujourd’hui et son influence à travers le temps tout en ayant l’objectif d’insuffler une bonne dose d’estime et de dépassement de soi.
Comment? En proposant une découverte éclectique de l’univers de la femme noire et métissée par le biais de présentations de services ciblés, de panels de discussions, d’ateliers interactifs où ont été abordé des sujets d’actualité ciblés, et j’en passe et des meilleures.
Une journée bien remplie
À notre arrivée, il y avait déjà pas mal de monde s’agglutinant autour de la multitude de stands, en effet, notre curiosité fut vite rassasiée, nous sommes passées de stands d’accessoires de modes, aux vêtements, en passant par des stands de placements financiers et même un stand dédié aux pièces montées.
Les panels ayant eu lieu tout au long de la journée étaient également très intéressants et soulevaient des sujets pertinents aux réalités du quotidien des femmes noires. Également, pour cette première édition, les organisateurs ont remis le prix Viola Desmond (première femme noire de l’histoire du Canada figurant sur le billet de 10$) à la Docteur Yvette Bonny, qui fut médecin pédiatre et hématologue de la première génération d’Haïtiens arrivés au Québec dans les années soixante.
En somme, cette journée enrichissante et première édition du Salon International de la Femme Noire fut à limage de son slogan, « N’aie pas peur, ose! ».