Pourquoi j’ai décidé de faire le Défi 28 jours sans alcool à moitié

La Fondation Jean Lapointe a une belle place dans mon cœur. Tout d’abord, car j’ai travaillé dans plusieurs de leurs événements. J’ai rencontré des gens formidables et j’ai vu tout ce que la cause soutient envers ceux qui ont des problèmes de dépendance. D’ailleurs il y a eu beaucoup de problèmes de dépendance dans ma famille incluant ma propre mère. J’aurai bien aimé qu’elle se tourne vers cette porte ouverte dans le temps. Les choses auraient été probablement différentes pour moi.

Depuis des années, je participe au Défi 28 jours sans alcool. Certaines fois, je l’ai fait pour un mois au complet, mais de plus en plus je le fais à moitié. Il va sans dire que je n’ai pas de problème d’alcool à la base, mais la pandémie a augmenté certes ma consommation comme beaucoup d’autres québécois. Cela dit, quand je dis que je le fais à moitié c’est que je prends le défi Argent, soit de boire que le week-end et non la semaine.

Alors pourquoi je le fais? Le Défi 28 jours sans alcool me ramène toujours à comprendre ce qu’est ma consommation d’alcool et pourquoi je bois. Est-ce que je bois pour faire passer le stress? Est-ce que je bois pour faire comme tout le monde dans les soirées sociales? Est-ce que j’ai envie d’avoir un kick pour m’évader de ma vie de maman? Bref, toutes ses questions me ramènent à me demander si je bois trop… On a entendu dernièrement dans les médias que l’on devrait davantage baisser notre consommation et oui, je suis pour cela.

Cependant, j’ai remarqué que faire un défi de 28 jours sans boire, ça me donne à moi-même une pression. Une pression de performer, une pression de mentir autour de moi si j’ai triché avec un seul verre de vin. De plus, j’ai l’impression que juste avant le défi les gens s’amusent à boire beaucoup idem pour le mois de mars. Donc je suis à me questionner à savoir pourquoi on fait ces 28 jours. Oui, je suis d’accord que c’est pour une bonne cause, je suis également d’accord que cela nous donne un arrêt, mais est-ce que l’on apprend vraiment de nos habitudes? Je préfère de loin faire le défi à moitié, mais le garder sur le long terme pour apprendre sur moi-même, pour me poser et pour en profiter vraiment quand l’occasion se présente.

J’ai en revanche adoré découvrir cette année de nouvelles compagnies québécoises qui offrent des produits sans alcool et que dire aussi des restaurants où ils offrent beaucoup plus qu’un seul choix de mocktails sur leur menu! On va se le dire, ne pas prendre d’alcool c’est aussi cool!!!! Donc que vous fassiez le défi ou non, que vous décidiez d’arrêter, de modérer ou de continuer à boire, souvenez-vous juste pourquoi vous le faites et respectez-vous dans vos choix sans pression!

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