Si vous étiez charmé par Kirikou et la Sorcière (1998), par Princes et Princesses (2000) et Azur et Asmar (2006), la neuvième animation de Michel Ocelot est faite pour vous! Fidèle aux habitudes du réalisateur, « Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse » arbore encore une fois des jeux d’ombres, des couleurs chaudes et relate les personnages du continent africain. Ce long métrage se divise en trois histoires d’amour royales racontées par une conteuse publique, dont Aïssa Maïga assure la voix. Il se déroule en trois époques et trois endroits différents.

Le premier raconte l’épopée d’un souverain partant à la quête de l’Égypte dans le but de prendre la main d’une princesse.

Le second est une légende médiévale se passant en Auvergne. L’histoire rappelle celle de Robin des Bois.

Le troisième est une fantaisie se déroulant près d’un palais turc au XVIIIe siècle. C’est un conte d’un prince déchu, devenu vendeur de beignets et rêvant de conquérir le cœur de la Princesse des Roses. J’ai particulièrement apprécié l’animation de ce dernier qui se démarque par ses couleurs vives dans un décor ottoman. Les dessins y sont bien détaillés.
Amoureux des animations traditionnelles remplies de romance d’antan? « Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse » enchantera petits et grands. En salle dès le 4 novembre au Québec!