J’ai pu lire la nouvelle bande dessinée de Grégoire Bouchard. Ce bédéiste montréalais est fasciné par les années 1950. Il fait vivre cette époque via son personnage Captain Bob Leclerc à travers les publications de bandes dessinées de science-fiction telles que Le Cauchemar argenté et Terminus, la Terre. Sa vedette poursuit son opus en racontant sa rencontre avec Jim Flash dans Les Rescapés de l’Éternité.
L’histoire
Les Rescapés de l’Éternité se passe à plusieurs époques, de l’Atlantide au futur en 2059 où existent des voitures volantes. L’histoire centrale se tourne autour de la vie de Jim Flash, acteur populaire des années 1950. Les principaux thèmes abordés sont la volonté de l’Homme de vaincre la vieillesse et d’accéder à l’immortalité sous toutes ses formes d’où le titre les Rescapés de l’Éternité.
La bande dessinée se divise en trois parties. Elle débute en 347 avant J.-C. avec le règne de l’impératrice Valentina et de son aventure avec un immortel.
La seconde portion se poursuit en 2059 à Montréal City. Captain Bob Leclerc visite Caroline Montana vivant isolée de la civilisation. Cette amie est une grande fan de Jim Flash, célèbre acteur des westerns des années 1950. Elle passe ses journées à visionner ses films en boucle. Sa maison est décorée d’artefacts et de décors de ses superproductions. Captain Bob Leclerc lui raconte sa rencontre avec le défunt acteur. La majeure partie du récit tourne autour de cette narration : la vie de Jim Flash. Il rapporte le début de sa carrière en tant que conducteur de bolide et de sa relation avec sa femme et son beau-père. Puis, comment il a poursuivi ses carrières en musique et en cinéma. Finalement, sa rencontre avec un diseur de bonne aventure d’où il apprend l’existence futuriste de cette fan dévouée de l’avenir, Caroline Montana.
La troisième partie se déroule autour de l’idéalisation de Jim Flash de vivre au-delà du temps pour pouvoir rencontrer impossiblement sa dulcinée du futur.

Mon avis
Les 280 pages de Les Rescapés de l’Éternité se lisent bien. Nul besoin de connaître les opus précédents de Bob Leclerc pour suivre l’histoire.
Ce qui m’a marqué ce sont les illustrations minutieuses au style des années 1950 me rappelant le Lotus Bleu de Tintin. Même les personnages d’origine chinoise y sont dépeints avec des traits stéréotypés et au teint jaunâtre.
J’ai apprécié suivre la quête de l’immortalité du célèbre acteur Jim Flash à travers ses lectures d’ouvrages scientifiques détaillant les méthodes de l’époque telles la chirurgie, l’injection d’hormones et la cryogénie. Ce sujet demeure encore d’actualité à travers les siècles. Néanmoins, tout comme l’histoire le démontre, nul ne peut vaincre la finalité de la vieillesse.
Dans son ensemble, la bande dessinée est intéressante en termes d’histoire qui conserve sa ligne directrice, la recherche de l’immortalité via différentes époques. Les dessins y sont illustrés avec minutie et détails. Si vous aimez l’époque des années 1950, vous apprécierez bien Les Rescapés de l’Éternité.