La Chambre des Merveilles, un mélange de rêves et de tristesse

Quand j’ai vu la bande-annonce de la Chambre des Merveilles, j’ai eu des larmes aux yeux. Ayant deux garçons, voir une mère désespérée devant son fils malade a touché une corde sensible.

L’histoire

La Chambre des Merveilles est originalement un livre écrit par Julien Sandrel et transposé à l’écran sous la réalisation de Lisa Azuelo. Alexandra Lamy incarne Thelma, mère monoparentale de 40 ans. Elle occupe un emploi de basse échelle dans un site d’entrepôt. Elle jongle entre sa vie de mère d’un préado de douze ans, le boulot et ses cours d’anglais dans le but d’accéder à un poste supérieur.

Sa vie bascule quand son fils Louis tombe dans le coma à la suite d’un accident. Elle s’engouffre dans la déprime. Elle s’accroche à un brin d’espoir quand elle trouve un cahier dans la chambre de son fils, dans lequel sont listées des choses qu’il aimerait faire avant de mourir. Déterminée à le réveiller par tous les moyens, elle va faire le fou pari d’accomplir une par une cette liste, pour lui montrer tout ce que la vie a de magnifique à lui offrir.

Mon avis

La Chambre des Merveilles aurait été encore mieux s’il avait été présenté en format de série, car je trouve que certains sujets auraient pu être exploités en profondeur.

Ce film nous amène dans les périples de Thelma en France ainsi que dans des destinations étrangères, afin d’achever la check-list de son fils. De belles scènes tournées au Japon, au Portugal et en Écosse ont raison de prendre place dans le film, mais au détriment d’autres, qui auraient pu expliquer la fin qui, selon moi, semble avoir été un peu rushée. Les cinq dernières minutes pouvaient occuper au moins le quart du long-métrage pour donner un côté plus humain à Thelma.

J’ai l’impression que les producteurs ont voulu résumer quelques thèmes essentiels du livre à la va-vite. Sans trop vous gâcher la fin, j’aurai voulu en savoir plus sur les difficultés professionnelles et la monoparentalité de Thelma. La conclusion se dénoue de façon très rapide, si bien qu’il manquait quelques éléments aux spectateurs pour apprécier pleinement son personnage. Peut-être est-ce une astuce pour mener le spectateur à lire l’ouvrage, mais c’est dommage.

Dans son ensemble, la Chambre des Merveilles est un film qui vaut la peine d’être regardé parce qu’il fait rêver. Attendons-nous tous d’atteindre la limite de la vie avant de prendre le temps d’accomplir nos rêves ? Si vous êtes parents ou grands-parents, préparez vos Kleenex (j’ai eu besoin de coller mes garçons pendant des jours après avoir vu le long-métrage).

Distribué au Canada par AXIA FILMS, la Chambre des Merveilles prendra l’affiche le 3 novembre 2023.

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